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Robert Alonzi est né en Belgique le 30 Avril 1953 de parents d’origine Italienne. Il vit toute sa jeunesse dans une cité minière au pays de Herve entre Liège et Verviers. De la rue à l’école, où il se réfugie au fond de la classe, il connait la peur et la honte. Il se fait oublier et entre dans son univers personnel de communication. Robert développe alors son visuel, son toucher, son odorat.

A 14 ans, il rencontre le monde de sa nécessité alimentaire, le petit homme blessé commence sa vie d’adulte « de la maquée à la découpe dans un abattoir » comme il le dit lui-même, car sa verve est peu banale. Cependant, un style, le style Alonzi se prépare. C’est  en regardant un film en noir et blanc à la télévision qu’il découvre « les ombres ».
Nous sommes en 1983, l’artiste à 30 ans. Il achète, toiles et pinceaux, un autodidacte prend vie. Il conte, raconte la vie populaire avec sa dureté, son humanité, ses caractères, ses tabous. Il dit tout dans sa peinture avec acharnement. Lui, le petit homme grandit devient fort car il se libère de ses angoisses. Ses peintures sont dures, le noir, le gris, le blanc, quelques touches de rouges colorent ses toiles. Mais sa façon de peindre n’appartient qu’à lui.

Peindre et sculpter constituent à présent l’aventure de l’ancien dernier de classe à qui l’instituteur donnait des crayons et du papier pour avoir la paix.
Pour Robert, depuis toujours, le travail de plasticien est surtout recherche, recherche technique et intérieure. « Ma peinture est comme un puzzle », explique-t-il, « j’ajoute les pièces au fur et à mesure en me reposant avant chaque élément ».

Après une rencontre à l’abattoir où des amateurs d’art découvrent ses toiles, les expositions s’enchaînent, galeries, évènements, d’abord dans sa région, puis à Bruxelles, Paris, Nice, Maastricht, Allemagne, Espagne, Italie, New York… Alonzi ne laisse jamais indifférant, ses œuvres émeuvent, font peur, parlent.

Vers  55 ans, il va chercher l’inspiration et la lumière à travers quelques voyages, notamment  au Maroc ainsi qu’au Mali, des destinations qui le nourriront. Deux superbes expositions vont émerger de ces voyages. Il devient alors le peintre de l’ombre et de la lumière. Plus apaisé, sa peinture et sa sculpture évoluent dans la douceur, mais sa patte reste là. Alonzi demeure le conteur d’histoire.

Robert Alonzi

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